-B-
BACH Conrad :
musicien, né à Saasen ca 1787.
1836 26 mai : à Dunkerque, demeure à Saasen. 1837
28 avril : à Dunkerque (1)
.
BACHELET : chantre
de basse taille.
Maîtrise de l'église St-Eloi : 1774 : 105 livres,
3 mois, échu le 31 octobre (2)
.
BACQUET Pierre Louis :
chanteur de rue.
1834 mars : "autorise le sieur Pierre Louis Bacquet, musicien,
domicilié à Licques, à exer-cer sa profession
de chanteur sur la voie publique pendant 5 jours" (3) .
BAEMS Nicolas :
musicien ambulant, né à Malines (Belgique) ca 1857,
époux de Agnès Eudoxie Julie LEFEBVRE née
à Hesdigneul (Pas de Calais) ca 1882.
Enfant : Marcel né à Dunkerque le 12 décembre
1904 ; François Louis né à Dunkerque le 3
février 1906
Domicile (4) : 1906, 72 rue des
Passerelles.
BAERMANN Charles :
musicien de la Chapelle de S. M. le Roi de Prusse, né à
Berlin ca 1780.
1810 11 août : passeport pour Paris, demeure à Berlin,
venait d'Angleterre via Nieuport (5)
.
BAILLET Léon :
musicien, caporal tambour du 42e régiment,
né ca 1796.
Témoin au mariage le 29 janvier 1823.
BAILLEUL L. :
facteur de pianos mécaniques
11 janvier 1911 : "Un bon choix, un cafetier qui achète
un piano automatique prouve qu'il est intelligent. Et il ne manquera
jamais de l'acheter à la fabrique L. Bailleul, à
Lille, où il trouve toutes les garanties" (6)
BAILLI : chantre de haute contre, 1788 : 160livres (4 mois) (7)
BAILLION Antoine :
carillonneur, né ca 1680, Dunkerque le 30 mars 1725,
doyen de la confrérie St-Roc, témoins : Jean Bap-tiste
BAILLON, frère du défunt, Philippe François
CASTELAIN beau-frère du défunt.
Domicile (8) : 1722-1724, rue Notre
Dame. Maîtrise de l'église St-Eloi
: 1714 : 400 livres, 1715-1718 et 1721 : 480 livres, 1722 : 504
livres, 1723-1724 : 480 livres (9)
.
BAILLY Louis :
chantre de basse taille, compositeur, né à Namur
(Belgique) ca 1745, époux de Anne CHAPELLE née à
Namur ca 1747.
Enfants : Louis Charles né à Courtray (Belgique)
ca 1778 ; Joseph né à Courtray ca 1788 ; Jacques
né à St-Omer (Pas-de-Calais) ca 1792.
Domiciles (10) : 1795, rue du Magasin
à Poudre ; 1799, 63 rue du Magasin à Poudre ; 1804,
6 rue du Waygat (11) à Dunkerque
de-puis 1786.
Maîtrise de l'église St-Eloi : 1788 : 184 livres,
1792 : 300 livres, 1793 : 500 livres (12)
.
2 janvier 1794 : "Lecture faite de la pétition du
citoyen Bailli musicien tendante à obtenir des secours
aiant tout perdu par la suppression du culte et la déportation
des Bénédictines Anglaises ou il enseignait plusieurs
pensionnaires, a été arrêté de la renvoier
au Comité de Bienfaisance" (13)
17 janvier 1794 : "Lecture faite de la pétition du
citoyen Bailli expositive que par la suppression de l'exercice
public du culte et le départ des cy devant religieuses
Bénédictines Anglaises il se trouve dénué
de toutes ressources, qu'aiant aussi deux de ses fils au service
de la République qui auraient pu lui procurer quelque soulagement
il demandoit qu'il lui fut accordé quelques secours en
attendant que celui que la loi accorde lui soit fourni, ouï
l'agent national et considérant que l'exposé du
pétitionnaire est de la connaissance du conseil a été
arrêté qu'il lui sera accordé un secours provisoire
de 100 livres."(14)
31 mars 1794 : "Vu les pétitions tendantes à
obtenir des se-cours, le conseil accorde cinquante livres à
Louis Bailly payable par Carlier." (15)
20 mai 1795 : "Citoiens maire et officiers municipaux de
la commune de Dunkerque, citoiens vous expose Louis Bailly, musicien
haute contre et organiste de la cy-devant église paroissialle
de cette com-mune.
Disant que la suppression de son emploi et de ses écolières
au ci-devant Bénédictine angloises, l'on réduit
à l'indigence la plus af-freuse, une femmes et trois enfants
en bas âges, ne subsistant depuis quelques temps que des
petits secours de quelques personnes qui suffisent à peine
à lui procurer le pain d'un jour.
Il s'adresse à vous pères du peuple nom chéri
de l'humanité, pour vous prier de vouloir lui accorder
un secours provisoire qui puisse lui donner du pain et à
sa famille et lui faciliter le moien de pouvoir chercher à
se placer dans une ville de la Belgique ne trouvant le moien pour
sub-stanter dans cette commune sans vos bontés c'est se-roit
cependant avec regret qu'il se trouveroit obligé à
quitter une commune si bienfaisante et respectable.
C'est pourquoi il espère que vous daignerer jetter un coup
d'il favorable sur son état et lui accorder sa demande
selon l'humanité et vos bontés. Signé Louis
Bailly"
"Vu la Présente pétition, le conseil général
de la commune considérans que l'orgue de la ci-devant paroisse
est négligé et exposé à dépérir
faute de soins, et que l'exposant y peut être employé
utilement pour les intérêts de la communes'agit ,
ouï l'agent National, ar-rête que l'exposant est chargé
d'entretenir et de soigner l'orgue dont il s'agit et qu'il lui
sera accordé pour rétribution, cent livres par mois,
à compter de ce jour, 1er prairial de l'an trois "
(16) .
'il lui sera accordé, pour rétribution, cent livres
par mois, à compter de ce jour 1er prairial de l'an 20
mai 1795 : "Lecture faite de la pétition de Louis
Bailly mu-sicien, haute contre et organiste de la ci-devant église
parois-siale tendante à obtenir des secours considérant
que l'orgue de la ci-devant paroisse est négligée
et exposée à dépérir faute de soins
et que le pétitionnaire y peut être employé
utilement pour les intérêts de la commune, ouï
l'agent national, il a été arrêté que
Louis Bailly est chargé d'entretenir l'orgue dont il s'agit
et qu'il lui est accordé pour rétribution 100 livres
par mois à compter de ce jour." (17)
uvre : "Adrien LEROUX [publie] Azélie et Montalbant
ou les Amours d'Autrefois comédie héroïque
en trois actes et en vers, mêlée de couplets. In
8° de 54 pages ; musique du citoyen BAILLY, imprimé
à Dunkerque, chez Drouillard, sans date (1796)" (18) .
BAILLY Charles Louis :
musicien, né à Courtray (Belgique) ca 1779, fils
de Louis (voir ci-dessus) et de Anne CHAPELLE.
1805 : à Dunkerque (19) .
17 juin 1809 : "le sieur Chs Ls Bailly fils appartenant par
son âge à la classe des conscrits de l'an 8 de l'ère
française, ayant obtenu un congé délivré
par le conseil d'administration du 21 régiment d'in-fan-terie
de ligne, daté du camp sous Dunkerque le 8 thermidor, an
13, par lequel il appert qu'il a servi au dit corps en sa qualité
de musicien gagiste, depuis le 2 germinal an 8, jusqu'à
l'époque de la délivrance dudit congé qui
se trouve enregistré à la secrétairerie de
la mairie de X. V:. Déli-vré 1né à
sur la déclaration verbale du Sr Bailly qu'il n'a point
de-vers lui, en ce moment, la pièce précitée
qui se trouve être à Paris ; 2né à
sur la production d'un autre congé absolu, délivré
par le conseil d'administration de la 50e 1/2 bri-gade de l'Ar-mée
de l'Ouest et daté au bivouac de la Roche sur Yon le 4
ni-vôse, an 4, constatant qu'il a servi au dit corps depuis
le 3 août 1793, en sa dite qualité ; 3né à
sur l'exhibition d'un certificat d'i-den-tité de sa per-sonne,
délivré ce jour par Mr le Juge de Paix du Canton
Ouest de Dunkerque ; et 4né à en échange
d'un Passe-port à lui donné à la Mairie de
X V. le 28 avril 1806" (20)
BAKER Jacques : musicien,
tambour major au régiment ir-landais.
Témoin aux mariages : 21 juillet 1749, 18 novembre 1749.
Bal : 8 janvier 1794 "Sur l'observation faite que les directeurs
du spectacle se proposent de donner demain un bal public. considérant
que la fête sera prolongée assez tard a été
arrêté que la bal n'auroit pas lieu et que les directeurs
en seroient prévenus." (21)
1850 "L'été offre, au moins, une ressource
plus étendue, le joli village de Rosendael appelant dans
ses jardins, et dans son Jardin Royal surtout, tant en danseurs
qu'en visiteurs, une société plus variée
et plus nombreuse." (22)
"Danses aussi aux établissement des bains de mer de
M. ROSENQUEST* et à la Concurrence." (23)
"[
] La société dramatique organise l'hiver
des représentations de vaudevilles que suit régulièrement
un joli bal. c'est à ces bals que j'ai, pour la première
foid, remarqué cet usage, qui me plaît beaucoup,
d'une petite fleur artificielle, espèce d'illet blanc,
offerte par le danseur à celle qu'il invite ; si la danseuse
est déjà invitée, elle doit posséder
une semblable fleur, qu'il lui suffit de montrer ; si elle n'en
a pas et qu'elle accepte, elle prend alors la fleur offerte qu'elle
conserve jusqu'à la fin de la contredanse, moment auquel
elle la remet à celui de qui elle la tenait. L'invitation
de cette sorte est muette et évite tous les ennuyeux colloques
: êtes-vous invitée ? etc." (24)
BALDES Adam :
chanteur, né à Bruch (Autriche) ca 1803.
1837 24 fé-vrier : à Dunkerque .(25)
BALLIERE Louis Modeste
Guinery : chanteur ambulant, né à
Rouen (Seine Maritime) ca 1800.
1834 23 mai : "né à Rouen, domicilié
à Paris rue Charbonnier n° 11, autorisé à
vendre pen-dant 3 jours un calcul de mathé-ma-tique et
un recueil de chansons" (26) .
1834 24 mai : passe-port pour Bordeaux, demeure Paris 11 rue de
Charbon-nier, venait de Gournay (30 mai 1833).