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CADOT Clément : musicien au 22e régiment de ligne, né ca 1800.
Témoin au mariage le 14 février 1822.

CAELEN : musicien.
1845 : "concert du Cercle Musical : fantaisie pour clarinette par M. Caelen" .(1)

CAKELAERE (KAKELAERE) Guillaume
: chantre de basse taille.
Domiciles (2) : 1756-1757, rue des Pierres ; 1758-1760, rue Ste-Barbe ; 1761-1763, rue des Chaudronniers ; 1764, rue St-Eloi ; 1765-1768, rue des Prestres.
Témoin au décès le 30 mars 1762 (Pieters*)
Maîtrise de l'église St-Eloi : 1755-1756 : chantre 480 livres, 1757-1763 : chantre de basse taille 480 livres, 1764-1767 : chantre de basse chantante 480 livres, 1768 : chantre de basse taille 30 livres, échu le 30 avril .(3)
1763 : "payé à G. Cakelaere, musicien, la somme de 14 livres 15 sols 6 deniers pour musique achetée à Gand pour la dite église suivant quittance" .(4)

CALLAR (CALARD) Auguste Marie
: musicien, né à Dunkerque le 16 février 1795, fils de Charles Marie Jean (maître meunier) et de Marie Thérèse VASSEUR, épouse à Dunkerque le 26 août 1818 Isabelle Thérèse VANOUDENDYCK née à Bergues (Nord) le 23 octobre 1797, fille de Jean Antoine (maître brasseur) et de Marie Isabelle DUERNAEL.
1816 18 janvier : passeport pour Rouen, dem à Dunkerque (5) . Témoin aux mariages : 24 janvier 1815, 12 avril 1815 (frère de l'épouse), 9 février 1815, 20 mai 1818.

CALLAR (CALARD) François Joseph : musicien, né à Dunkerque ca 1782.
1807 6 août : passeport pour Lyon, demeure à Dunkerque à l'Isle Jeanty, n° 139, conscrit de l'An 11 dispensé (6). 1810 31 juillet : passeport pour Paris et Anvers (7) . 1815 19 septembre : passeport pour Paris (estropié main gauche) (8) . 1818 7 janvier : passeport pour Paris (9) . Témoin au mariage le 26 août 1818 (frère de l'époux).

CALLARD Joseph Auguste : musicien ambulant, né à Dunkerque ca 1820.
1842 21 juillet : passeport pour Lille, demeure à Paris 3 rue Bailly, venait de Paris (1 février 1841) (10).

CALOT Joseph : musicien ambulant, né à Epinal (Vosges) ca 1805.
1837 4 juin : à Dunkerque (11).

CAMELS Jean Louis : musicien, né à Dunkerque 18 janvier 1796.
1815 17 janvier : passeport pour Lille, demeure à Dunkerque (12).

CAMINI Jacob : joueur d'orgues ambulant, né à Rustigasso (Parme) ca 1819, fils de Pietro (laboureur) et de Antonina RIGOSA.
1849 : à l'Hôpital Général de la Charité de Dunkerque du 18 juin au 24 juin.

CAMPROBI Joseph : artiste danseur, né à Barcelonne (Espagne) ca 1806.
1841 4 août : passeport pour Paris, demeure à Madrid, venait de Paris, (10 septembre 1837).

CAMPS Antoine Vincent : musicien au 15e R. I. légère, né à Couillouere (Pyrénées Orientales), épouse à Perpignan Marie Ange Madeleine VERGES née à Barcelonne (Espagne).
Enfant : Joséphine Marie Anne né à Dunkerque le 13 mai 1825.

CAMPS Jean : musicien, tambour major au régiment Suisse.
Témoin au mariage le 3 novembre 1744.

CAMUS Liévin : serrurier, accordeur, né à Aire (Pas-de-Calais) (13) né à 1743, épouse à Dunkerque le 27 mai 1788 Marie Elisabeth AYKERMANS née à Diethem (Malines).
1782 : "à L. CAMUS la somme de 3 livres pour avoir accordé le basson de la paroisse au ton de l'orgue de l'église des Récollets" (14).

CANNAWYG François : musicien.
Enfant : Anne Thérèse né ca 1759, † Dunkerque le 25 septembre 1759.

CANON Jeannette Antoinette Sophie : artiste lyrique, née à Gand (Belgique) ca 1796.
1816 5 février : passeport pour Calais, demeure à Dunkerque depuis 3 mois (15).

CAPOCE Michel : musicien ambulant, né à Italie ca 1862.
Domicile (16): 1872, 14 rue Caumartin.

CAPOCE Paule : musicienne ambulante, née à Italie ca 1864.
Domicile (17) : 1872, 14 rue Caumartin .

CAPOCE Roniamine : musicien ambulant, né à Italie ca 1846.
Domicile (18) : 1872, 14 rue Caumartin.

CAPOCE Salvator : musicien ambulant, né à Italie ca 1829.
Domicile (19): 1872 , 14 rue Caumartin.

CAPPELLE voir VAN DE CAPPELLE

CAPPELLE (CAPELLE, VAN CAPELLE) Jean Baptiste
: carillonneur, né à Ypres (Belgique), † Dunkerque ca 1689, époux de Anne VERVALLEMULLE , fille de Nicolas et Anne DE VISCH.
Enfants : Pierre Nicolas ; Philippe Jean (carillonneur, voir Van De Capelle ; Pierre ; Anne Françoise ; Angèle (20).
20 septembre 1678 : "La loy a ce jourd'huy 20 septembre 1678 reçu pour carillonneur des petites cloches qui sont sur la tour de l'église paroissiale de cette ville pour jouer selon les anciennes coustumes la personne de Jean Baptiste Capelle natif de la ville d'Ypres en luy accordant pour ses gages et pensions trente livres tournois par mois, et que pardessus ou quand il fera carillonné pour l'enterrement d'un enfant, qu'il tirera pour ses droicts et paines pour chaque enfant dix sols tournois, à quel effect le dit Capelle a faict le serment en pareil cas accoustumé les dicts gages et pensions a commencer depuis le premier du présent mois, attendu que depuis le dit temps il a commencé à carillonner faict le 20 septembre 1678" (21).

CAPPON Louis Alexandre Thomas : chef de musique au 40e régiment d'infanterie de ligne, né à St-Omer épouse à La Rochelle (Charente Inférieure) Françoise Philippine Virginie HOEFNER né à Asti (Italie).
Enfant : Auguste Ernest Louis né à Dunkerque le 7 octobre 1841.
Domicile : 1841, 9 rue de la Marine.

CARDON Jules Edouard : professeur de musique, violoniste, né ca 1824, publication de mariage à Dunkerque le 10 mars 1846 (22) avec Colombe Amélie DAGNOT né ca 1827.

CARDON Victor Aimable Ulysse : professeur de musique, artiste musicien, violoniste, né à Aire (Pas de Calais) le 10 mars 1822.
1846 14 mars : passeport pour Sens, demeure à Dunkerque, 21 rue de Bergues. "Concert du Cercle Musical, air varié pour violon par M. CARDON" (23).

CAREL Joseph : joueur de violon.
Domicile (24) : 1746, rue de l'Abreuvoir, parti.

CAREY Théophile Amand : luthier (25) , entrepreneur de peinture, né à Arnèke (Nord) le 12 juillet 1863, † Dunkerque le 9 mars 1923, fils de Jacques Winoc (charpentier) et de Folquine Nathalie LEVIN, époux de Irma Louise LENYS née à Coudekerque Branche (Nord) le 29 avril 1866, † Dunkerque le 24 mai 1956
Enfants : Madeleine ; Thérèse ; Gérard.
Carillon : 24 mai 1794 : "Sur la demande de l'agent national il a été arrêté que le citoyen GODDAERS fera un choix des airs les plus patriotiques et les plus récents pour les faire jouer au carillon de la commune." (26)
1807 : "Vers la fin de novembre 1807, l'on descendit la plus grosse cloche de la tour de la Poissonnerie, qu'on transporta et plaça dans la grande tour ; on avait précédemment et à l'époque de l'érection d'une seconde paroisse, également ôté de la tour de la Poissonnerie les deux plus fortes cloches de son carillon qu'on a placées dans le clocher de la paroisse de Saint Jean-Baptiste." (27)
1850 "Au quatrième étage est le mouvement de l'horloge, ouvrage de Lepaute laquelle porte la date de 1823. Tout près de ce mouvement est un très beau cylindre d'un cuivre super fin et fort épais, percé d'innombrables trous ; ce cylindre très remarquable, à ce qu'il paraît par le son parfait qu'il dessine, est celui de l'ancien carillon de Dunkerque, du carillon classique si répandu. Des fiches de métal placées par l'artiste compositeur dans certains de ces trous, formaient les notes que l'air à jouer exigeait, des façons de marteaux étant levés par ces fiches quand le cylindre se mouvait, d'où, au moyen de fils conducteurs les cloches correspondantes régulièrement frappées, rendaient les sons désirés." (28)
"Au cinquième étage sont placées les sept seules cloches qui servent aujourd'hui soit à la sonnerie de l'horloge, soit aux diverses sonneries en usage pour le service de l'église ou de la ville, messes, enterrements, cérémonies de toutes sortes, ouverture et fermeture des portes de la ville. De ces sept cloches, deux seulement sont d'une assez remarquable grosseur ; une surtout qui frappe et répète les heures, son diamètre à l'ouverture étant de cinq pieds deux pouces; son épaisseur est remarquable aussi, elle est de six pouces en bas et deux pouces et demi du haut, ce qui lui donne une pure sonorité, la plus grosse donne l'ut.
Voici de quelle manière a lieu ici la sonnerie de l'horloge, l'heure sonne entière, sans être précédée comme à Paris de quatre coups d'un son plus ou moins grave ; seulement, après quelques secondes, l'heure ayant sonné, deux coups plus graves sont frappés par les soins de l'homme de garde de la tour ; à chaque demie, l'horloge sonne l'heure entière qui va suivre, par exemple, onze heure quand il est dix heures et demie, mais le bourdon ne répète pas deux coups comme à l'heure entière, il n'en frappe alors qu'un seul. C'est la même cloche qui fait ce double service ; un marteau la frappant à l'extérieur quand il s'agit de la sonnerie des heures ou demie heures, et le battant intérieur étant employé par le sonneur pour frapper à l'intérieur les deux coups ou le coup de répétition ce qui se fait au moyen d'une corde ou chaîne qui de ce battant correspond au pavillon. De la deux sons distincts, celui de l'extérieur plus aigu, plus aérien ; celui de dedans plus sourd, plus grave. Les deux grosses cloches sont anciennes, elles sont baptisées Jésus et St-Jean-Baptiste ; les cinq autres datent de 1824. Au même étage sont disposées sur plusieurs rangs et superposées les unes au autres, occupant derrière une des grossières persiennes que je vous ai décrites, l'emplacement entier d'une croisée immense, vingt neuf cloches de diverses grandeurs ayant pour objet spécial le service du carillon quand il y en a. Ces vingt neuf cloches sont toutes modernes, c'est sur les conseils de l'horloger Lepaute, que la ville, aliénant vingt trois cloches excellentes qui lui restaient sur vingt neuf dont se composait le vieux carillon, a fait faire cette fonte. Quelle a été l'intention de l'horloger, sans doute elle a été bonne, mais ce qui est certain c'est qu'en échange de ces vingt trois cloches d'un métal excellent et d'une fusion parfaite, la ville s'est trouvée recevoir des cloches fort inférieures, d'un métal d'une pureté très contestable, qu'il a fallu revoir et refondre même en grande partie. A ce jeu de cloches que complétaient encore les sept cloches de la sonnerie la ville a dû longtemps de posséder un carillon et il n'y a même que fort peu de temps que tout a été désorganisé, des travaux ayant été commandés par le conseil municipal pour la disposition d'un nouveau et meilleur carillon." (29)

CARLIER Aimé François
: facteur d'orgues, né à Douai (Nord) ca 1824.
1853 4 mai : passeport pour Versailles, demeure à Dunkerque, 6 rue des Capucins (30).

CARLIER Jean Joseph : courtier maritime, auteur de chanson.
né à Dunkerque ca 1794, † Paris ca 1874
3 avril 1852 : "[…] Cette cérémonie de la réintégration du culte à St-Eloi (1801) me remplit d'un monde d'idées nouvelles, et pendant tout le temps que l'église resta ornée, comme au jour de sa reconsécration, on put y voir chaque jour un jeune enfant du voisinage, faisant l'école buissonnière, attiré à St-Eloi par le charme de la musique qu'on y exécutait. Les orgues, les chants, les hymnes religieux, retentissant dans le vaste vaisseau de l'église, tout cela me transportait et je voulus à toute force apprendre la musique.
À l'âge de 9 ans, ma mère me procura un maître ; M. CLABEAU me donna les première notions de la musique et du violon, Mlle CLABEAU sa sœur, était organiste à St-Eloi - et pour moi quel honneur ! - mon maître me permettait de monter au Voxal avec lui, à la grand-messe du dimanche. Je devins bientôt capable de faire ma partie, et, commensal de l'église, je me formais à l'intelligence de l'art musical sous le patronage des maîtres chantres de St-Eloi : MM. BELLIARD père et CRISPIN père […] Peu d'années après, j'avais fait de rapides progrès sur le violon, grâce aux excellentes leçons de M. DUBREU alors récemment rentré de l'émigration et établi à Dunkerque. Carlier aîné." (31)
"a fait représenter au théâtre de Dunkerque le 16 novembre 1829 le Barbier de Bagdad ou le fils du Calife, opéra comique en 2 actes" (32)
Membre fondateur de la Société Littéraire "Le Petit Couvert de Momus" 1815-1819.
Œuvres : le Barbier de Bagdad ou le fils du Calife, opéra comique en 2 actes (1829). Hommage à son altesse royale Mgr le Duc d'Angoulème, musique de F. DUBREU* (1818). Réponse aux canonniers par un grenadier de la 2e compagnie, couplets composé par Carlier immédiatement après les 10 jours, imp. Lorenzo, petit in 4°. La Dunkerquoise (chanson) dédiée à mes camarades de la 2e compagnie des grenadiers de la Garde Nationale, le 9 septembre 1830 jour anniversaire de la Levée du Siège de Dunkerque (par Carlier aîné) sl (Ve Weins) in 8°, 4 p (33).

CARLIER Jean Marie : musicien, né à Gravelines (Nord) le 12 septembre 1766, fils de Antoine (employé au Fort Philippe) et de Marie Josèphe MEKERCKE, époux de Louise BONCHAINE née à Calais (Pas-de-Calais).
Domicile (34) : 1809, 12 rue de la Marine, demeure à Dunkerque depuis 1797