COEUCIEN (?) François : musicien, né
à Troyes (Aube) ca 1815.
1843 22 août : passeport pour Troyes, y demeurant (134).
COFFE Léopold : luthier, né à Mirecourt
le 13 juin 1750, Dunkerque le 21 novembre 1809, fils de
Georges (vigneron) et de Marguerite LAGROSSE, épouse à
Dunkerque le 13 janvier 1778 Marie Claire Michelle GUILBERT née
à Dunkerque le 2 juillet 1751, Dunkerque le 23 décembre
1817, fille de Jean Baptiste et de Marie Joseph Michelle FRANCHOIS.
Enfants : Guillaume né ca 1777, Dunkerque le 29
mars 1778 ; Pierre Léopold (cordonnier) né à
Dunkerque le 29 mars 1779, épouse à Dunkerque le
18 décembre 1799 Françoise Louise BESIL ; Marguerite
née à Mirecourt le 9 septembre 1781, épouse
à Dunkerque 29 juillet 1811 Jean Baptiste DENGEL (tonnelier)
; Marie Charlotte née à Dunkerque le 20 octobre
1783, Dunkerque le 9 mai 1784 ; Françoise Constance
née à Dunkerque le 2 décembre 1785,
Dunkerque le 12 avril 1787 ; Guillaume Joseph (marin) né
à Dunkerque le 18 mars 1787 ; Marie Thérèse
(couturière) née à Dunkerque le 1er avril
1790 ; Pierre François né à Dunkerque le
31 mars 1792, Dunkerque le 22 mai 1793 ; Marie Thérèse
née à Dunkerque le 17 avril 1795, Dunkerque
le 24 avril 1795. À Dunkerque depuis 1770.
Domiciles : 1778, Grand rue (135)
; 1785, quay de Furnes ; 1790, rue St-Eloi, inconnu
(136); 1795, rue Nationale (137);
1799, 42 rue Nationale (138) ; 1809,
15 rue du Moulin à Poudre (139).
Témoin aux mariages : 11 janvier 1785 (frère par
alliance de l'épouse et tuteur), 18 février 1799,
2 juin 1802, 13 décembre 1802.
COLAERT : sonneur. Témoin au mariage le 9 octobre
1738.
Domicile (140): 1738, rue Notre
Dame.
COLETTE Alexandre Hippolyte : chanteur ambulant, né
à Caen (Calvados) ca 1799.
1837 7 mai : à Dunkerque, demeure à Bayeux (141).
COLIER Louis Joseph : serpentiste de la collégiale
St-Pierre à Aire. < 1761, époux de Marie
Barbe MASINGARBE née ca 1679, Dunkerque le 25 mai
janvier 1761.
COLIN Achille François Joseph : facteur de piano,
marchand quincaillier né à St-Omer (142)
(Pas-de-Calais) le 5 juin 1808, Dunkerque le 11 septembre
1848, fils de Jean Baptiste (marchand brasseur) et Rose FOURNIER,
épouse à Dunkerque le 6 août 1834 Clémence
Virginie MASSON née à Dunkerque le 19 août
1812, fille de Pierre Louis (marchand épicier) et Marie
Monique HOUVAULT.
Enfant : Emma Léonie Caroline née à Dunkerque
le 23 mars 1840.
Domiciles : 1834, à St-Omer ; 1840, 3 rue du Quai
Témoin aux mariages : 21 décembre 1836 (cousin issu
de germain maternel de l'épouse), 18 juillet 1848 (frère
consanguin par alliance de l'époux, demeure à Dunkerque),
à la naissance le 11 mars 1841.
COLIN Léonce Gustave Ernest : professeur de musique,
né à Rosendael ca 1888 épouse à Rosendael
Jeanne Madeleine DERAMEZ (institutrice) née à Granville
(Manche) ca 1891.
Enfant : Lucie née à Rosendael le 24 mai 1914,
Paris 10e le 15 décembre 1995.
Domicile : 1914, 15 rue Danton.
COLIN Marie : violoniste, née à Plombières
(Vosges) ca 1847, Dunkerque le 3 février 1897, fille
de Alexandre Louis (chanteur ambulant) et Marie Françoise
HUMBERT épouse à Lille le 31 mars 1869 Hippolyte
Victor BERTRAND *.
COLIN Thomas Nicolas : facteur d'orgues, né à
Poussay (Vosges) le 31 mai 1811.
Domicile (143) : 1830, 3 rue de
Séchelles.
COLINION Alexandre : professeur de musique, maître
de chapelle à l'église St-Jean Baptiste, né
à Dunkerque ca 1824, époux de Catherine LECOMTE
(marchande de chaussures) née à Dunkerque ca 1826.
Enfants : Alfred (voir ci-dessous) né ca 1860 ; Maria née
ca 1862 ; Marcel (élève au conservatoire) né
à Dunkerque le 13 juillet 1866.
Domiciles (144) : 1872, 26 rue
de Bergues ; 1876, 1881, 13 rue de la Vierge ; 1816, 1891, 1896,
11 rue des Bassins.
COLINION Alfred : professeur de musique, né ca 1860,
fils de Alexandre (voir ci-dessus).
Domiciles (145) : 1881, 13 rue de
la Vierge ; 1886, 11 rue des Bassins.
1880 et 1881 subvention au jeune Colinion élève
à l'école de musique réligieuse de Paris
: 500 F (délibération du 17 août 1879).
1881 : "Monsieur le Maire, j'ai l'honneur de vous annoncer
que mon fils, Alfred Colinion, élève de l'école
NIEDERMEYER, vient d'être appelé aux fonctions d'organiste
de St-Jean d'Angely (Charente Maritime).
En vous faisant part du succès de mon fils je tiens à
vous témoigner toute ma gratitude pour la bienveillance
avec laquelle vous lui avez accordé jusqu'à ce jour
la subvention qui lui a permit d'achever ses études musicales."
(146)
COLLERY Jules Gaspard : compositeur. né à
Phalempin le 20 octobre 1876, Bourbourg (Nord) ca 1950,
époux de Caroline BOLLAERT* née à Bourbourg,
Bourbourg le 19 juin 1940, fille de Amand* et Louise CLOUE.
Enfant : Jules Louis (voir SEMLER-COLLERY) né à
Dunkerque le 17 septembre 1902 ; Paul Albert* (musicien, chef
d'orchestre compositeur) ; André Charles Paul (compositeur)
; Armand Léopold (compositeur).
Domicile (147) : 1901, 3 rue des
Vieux Remparts ; 1901, 1 rue Benjamin Morel.
11 janvier 1911 : "À propos de "La Nièce
de la Mère Michel"
Une belle carrière artistique, M. Jules Collery
Il nous a paru bon, à propos de la première représentation
de la nièce de la mère Michel, sur notre scène
municipale, jeudi 12 janvier, de retracer brièvement la
belle carrière artistique du compositeur, M. Jules Collery.
N'est-ce pas en même temps rendre à un talent la
justice qui lui est due et contribuer à l'uvre de
décentralisation artistique entreprise ici et là
sur plusieurs points du territoire français ?
Nous aurions aimé donner comme titre à cet article
: "Ceux de chez nous". mais un de nos grands confrères
de Lille, publie déjà sur cette rubrique de fortes
et intéressantes études consacrées aux personnages
éminents de la région du Nord. Cependant, ce titre
eut été des plus exacts et des plus légitimes.
M. Collery n'est-il pas né près de Lille, à
Phalempin ? il y vint au monde le 20 octobre 1876. Vous voyez
qu'il peut être placé parmi les jeunes et que l'on
est en droit d'attendre de sa maturité une série
d'uvres qui consacreront sa réputation. Ses premières
études furent faites au lycée d'Armentières.
Comme la plupart des vrais artistes, il manifeste, dès
son jeune âge, des aptitudes toutes particulières
pour le violon et surtout pour la composition, son art préféré.
Il étudie d'abord avec M. MOHR, directeur de l'Ecole Nationale
de musique d'Amiens, il en sort, avec deux premiers prix.
Il débute en public, à l'âge de 12 ans : il
est premier violon à l'orchestre du théâtre
d'Amiens. Il travaille l'harmonie avec un artiste de grande valeur,
M. Stanislas CALCAGNI, 1er prix d'harmonie, de fugue et de contre
point au Conservatoire de Rome et maître de chapelle de
la musique de la marquise de Plessis-Bellieu.
Le voici à Paris, continuant ses études d'harmonie
avec SAURILAS, le violon avec LEFORT, la composition avec MASSENET.
Nous le retrouvons sous l'habit militaire au 110e régiment
d'infanterie. Il ne tarde pas à se faire remarquer par
différentes pages jouées par la musique du régiment
et par la musique d'une revue locale, intitulée "Cyrano
à Dunkerque". Cette revue fut jouée au théâtre.
Il devient notre concitoyen par son mariage avec Mlle C. BOLLAERT*,
fille de et sur de deux artistes justement appréciés
et aimés dans notre ville. Il se fixe à Dunkerque,
puis à Bourbourg, dont il dirigea la Musique pendant plusieurs
années.
M. Collery est un musicien de tempérament, d'un talent
souple et délicat, mais non dépourvu, à l'occasion
de force et de rigueur. Comme compositeur, il a une technique
remarquable. On sent que c'est creusé, fouillé dans
les coins et recoins, chef d'orchestre, il a organisé et
dirigé avec la maîtrise que l'on sait, la grande
fête scolaire de 1904. Rappelez-vous l'admirable exécution
de "Patria" qui atteignit presque à la perfection.
Ajoutons, que M. Collery est un violoniste virtuose et qu'il a
été applaudi dans les principales villes du Nord
de la France, en Belgique, à St-Nazaire en 1898.
Mais, comme l'a dit Bossuet "ce sont les faits qui louent
et non la manière de les louer". On nous permettra
- et l'on nous pardonnera - d'énumérer ici les principaux
succès remportés par l'éminent artiste. À
nos lecteurs de juger si nos éloges ont été
excessifs et même s'ils n'ont pas été au dessous
de la vérité. En tous cas, croyons nous peu de musiciens
ont, à son âge, un bagage musical aussi étendu
et un catalogue de récompenses aussi bien rempli.
Noblesse oblige, M. Collery nous donnera peut-être un jour,
une grande uvre qui le mettra hors pair. Ses succès
passés font bien augurer des succès de l'avenir.
Comme tous ceux qui ont quelque chose là, je veux dire
au front (puisque c'est là qu'est le génie, a dit
Gthe), il rencontrera sur sa route des détracteurs,
peut-être même des ennemis. Qu'importe ! qu'il songe
à Wagner, à Berlioz, à Bizet et à
tant d'autres !
Nous souhaitons à sa nouvelle uvre, tout le succès
qu'elle mérite par sa facture, ses pages alertes et gaies.
Qu'il recueille auprès du public Dunkerquois une moisson
d'applaudissements, ainsi que tous ceux du plus humble au plus
grand, qui auront contribués à ce succès
: le distingué Directeur, M. LUSSIEZ qui a mis tout en
uvre pour faciliter la tache du compositeur tant pour l'interprétation
que pour la mise en scène, les décors, les costumes
; Mesdames et Messieurs les artistes qui tous ont eu à
cur d'étudier leur rôle de façon que
l'exécution ne laisse rien à désirer, enfin
M. THERY* qui a fouillé tous les détails de la partition,
avec un soin curieux et méritoire - et l'orchestre
Puisse cette soirée, être suivie, pour M. Collery
et ses distingués collaborateurs, MM E. DUPONT et CHAPITEAU,
d'autres soirées nombreuses. Et, puisque nous sommes encore
au moment des souhaits, émettons le vu que Paris
applaudisse un jour l'uvre de nos sympathiques concitoyens
: La Nièce de la Mère Michel !
Succès remportés par M. Jules Collery :
1893-1894, 1er prix : Ecole de Musique d'Amiens.
1897, 1er prix à Paris : Académie de Paris Province.
1902-1903, deux 1er prix avec rose d'argent, à Paris, concours
des Rosati.
1905 : diplôme de composition à Tourcoing.
1906, 2e prix : Médaille d'argent et prime de 100 F à
Dunkerque pour la composition de la marche solennelle du Centenaire
de la Musique communale.
1907, 1er prix : (sur 127 concurrents) à Carcassonne, diplôme
de médaille d'or.
1908 : Diplôme avec mention Bien au grand concours national
de pédagogie musicale.
1909, 1er prix avec distinction (789 concurrents) à Lille,
au concours de l'association des Auteurs et Compositeurs du Nord
et du Pas de Calais.
1909 : Diplôme d'honneur à la Société
Académique de Guyenne et Gascogne.
1910 : Prix d'honneur au concours de la Muse de Nadaud à
Roubaix.
1910 : 1er prix dans les deux sections au concours du Luth français
1910 : À Dunkerque, M. Collery remporte au concours de
la Société Dunkerquoise le 1er prix avec prime de
800 F pour la composition de la musique de la Cantate en l'honneur
de J. B. Trystram.
Il a pris part au concours de Béthune comme membre du Jury.
De plus il est officier d'académie, membre de la Société
des Auteurs et Compositeurs, de l'Association des Jurés
Orphéoniques, de l'Académie des artistes musiciens
de provinces, etc, etc.
uvres principales
St-Ulphe - oratorio en 7 tableaux, joué à Amiens
à la Société Photographique de Picardie,
à Dunkerque, dans un festival de ses uvres sous les
auspices de la Société Dunkerquoise ; fragments
exécutés à Ostende.
Deux marches solennelles, l'une composée pour le centenaire
de la Musique de Dunkerque, et l'autre pour le centenaire du Lycée
d'Amiens. Il dirigea lui-même cette uvre à
Amiens et nous nous rappelons l'avoir applaudie l'hiver dernier
dans le grand concert donné par l'association des Artistes
musiciens.
Deux Ballets, des mélodies, des pièces pour pianos,
pour violon, etc, des churs dont l'un fut diplômé
à Tourcoing et un autre à Paris par l'Association
des Jurés." (148)
uvres : Aussi, mélodie, paroles de Edmond Martin,
Lyon Orgeret (1910) (149). Aux fondateurs,
cantate, paroles de M. Noël Pilon, Paris Institut Musical
de France (1907) (150) . Chacone
pour piano, Paris Institut Musical de France (1907)
(151). Chant de la Sainte extrait de Sainte Ulphe,
légende en 7 tableaux, poésie de Maurice GARET,
Tourcoing Rosoor Delattre. Etude, valse pour piano, Paris A. de
Smit (1925) (152) . Cyrano à
Dunkerque, revue (Divertissement, mazurka et pantomime), Dunkerque
Chiroutre-Gauvry (1900) (153) ,
Impromptu Gavotte pour piano, Paris Institut Musical de France.
Marche Solennelle (1906). Méditation pour violon ou clarinette
si b et piano, Paris G. Leblanc (1934) (154).
Méditation pour violon et piano ou orchestre, transcription
pour harmonie (avec direction si b) Paris Leblanc (1942) (155). Méditation pour violon ou
violoncelle, Tourcoing Rosoor Delattre. Méditation extraite
de la légende de Ste-Ulphe, partition manuscrite. Le Monument
à Trystram, chur, paroles de M. BRUNET (1911). La
Nièce de la Mère Michel, opérette en 3 actes,
paroles de E. DUPOND et CHAPIZEAU (1911). Notre Père pour
baryton ou mezzo-soprano, Arras Procure Générale.
Rêverie, partition manuscrite (1904). Romance sans paroles,
Paris Institut Musical de France (1907) (156)
. Salut au 46e, défilé pour harmonie ou fanfare
avec tambours et clairons (avec direction si b) Paris G. Leblanc
(1934) (157) . Sérénade
interrompue, morceau de genre pour piano, Arras Société
d'édition moderne (1912) (158).
Si mes vers avaient des ailes, mélodie pour chant et piano,
poésie de Victor Hugo, Paris L Gallet (1909) (159).
1ère Valse en mi b, Paris Alleton (1901) (160).
COLLET Léon : artiste lyrique, né à
Lille (Nord) ca 1879.
Domicile (161) : 1906, 6 rue de
l'Est.
COLLIER François Louis Joseph : musicien ambulant,
né à Bailleul (Nord) ca 1793.
1837 9 avril : à Dunkerque (162)
.
COLOMP Victor : joueur d'orgues, né à Méolans
(Basses Alpes) ca 1818.
1835 29 octobre : passeport pour Lille, demeure à Méolans,
venait de Compiègne (5 septembre 1835). 1836 25 mars, 1836
6 octobre, 1836 28 octobre : à Dunkerque (163).
COLON Jean : artiste, né à Bordeaux (164) (Gironde) non marié avec Sophie
DE JEAN LE ROY née à Bourges (165)
(Cher).
Enfant : Louis Théophile né à Dunkerque le
10 octobre 1804.
COLONNIER : chantre de basse taille.
Maîtrise de l'église St-Eloi : 1772 : 360 livres
1773 : 320 livres échu le 31 octobre
(166)