MANDROUX Marie : artiste lyrique née à Ferrières
ca 1886.
Domicile (25) : 1911, 6 rue Ste-Barbe
(employeur EPP).
MANGIANTE Joseph : joueur d'orgues, né à
Angelo (Sardaigne) ca 1825.
1836 10 août : à Dunkerque (26)
.
MANGIANTE Lazarre : joueur d'orgues, né à
Angelo (Sardaigne) ca 1800.
1836 11 août : à Dunkerque (27).
MANK Jean : musicien, né à Lindenstruth ca
1797.
1835 15 septembre : à Dunkerque, demeure à Huttenrod
(28).
MANNIEZ : maître de musique.
Maîtrise de l'église St Eloi : 1705 : 14 livres,
1706-1723 : 300 livres (29).
1712 : "Payé au [Sr Manniez Me de musique] pour la
nourriture et pension de 4 enfants de chur à raison
de 10 livres par mois pour chacun, suivant la résolution
de Ms du magistrat comme Marguillier supérieur sur une
requête présenté par le Sr LOMPRE cy devant
maistre de musique du 17 juin 1693 à condition que le Maistre
de la musique aurait toujours quatre enfants de chur et
remplacerait incessament le même nombre des sujets propres.
Leurs montrerait lui-même la musique 2 fois par jour le
matin et le soir et chercherait des sujets propres à être
enfants de chur quand la voix des anciens commencerait à
changer ou à muer et n'attendrait pas que les anciens fussent
venu inutiles pour travailler à leur remplacement"
(30)
MANOTTE Louis Dominique Marie : professeur de musique,
artiste, compositeur, né à Dunkerque le 11 septembre
1816 ou 17, Dunkerque le 31 décembre 1877, fils
de Louis Joseph (instituteur) et de Sophie Pétronille VERLIERE,
épouse à Dunkerque le 13 avril 1844 Joséphine
Louise Caroline BELLIARD*.
Enfants : Albert Louis Joseph né ca 1845, Dunkerque
le 20 mars 1853 ; Marie Sophie Joséphine née à
Dunkerque le 14 décembre 1846 ; Gabrielle Thérèse
née à Dunkerque le 18 février 1853.
Domiciles (31) : 1836, 52 rue du
Collège ; 1841, 64 rue du Collège ; 1846, 7 rue
de Beaumont ; 1856, 1861, 22 rue du Lion d'Or ; 1866, 18 rue de
Beaumont ; 1872, 21 rue de la Vierge ; 1876, 15 rue de Soubise.
1855 15 septembre : passeport pour Paris. 1871 1er septembre :
passeport pour Lille (32). Témoin
au mariage le 30 janvier 1839 (frère de l'épouse,
demeure à Dohem Maisnil).
1850 : "Tenant le premier pupitre des seconds violon, professeur
de chant, auteur d'une méthode qui lui a valu à
Lille, une médaille d'honneur et les plus honorables suffrages
d'artistes distingués" (33).
23 mars 1852 : "Nous annonçons avec plaisir que M.
L. Manotte ouvrira chez lui, à dater du 1er avril, un cours
de chant pour les jeunes garçons spécialement les
lundi, mercredi et vendredi de midi à 1 heure, Se faire
inscrire chez lui, 13 rue Neuve" (34).
8 septembre 1853 : "Pour l'extinction de la mendicité.
Mélodies Dunkerquoises. Paroles de M. Pérot, musique
de M. L. Manotte. Première série : La Venise du
Nord, dédiée à la ville de Dunkerque ; la
Pêcheuse de Crevettes, dédiée à Mlle
Louise LAVOYE ; le Carillon de Dunkerque, dédié
à M. Gaspard MALO.
Les mélodies, publiées sous le patronage des autorités
de la ville de Dunkerque, paraîtront dans peu de jours chez
Colombier, éditeurs de musique à Paris.
Prix de souscription, 3 fr. les noms des souscripteurs seront
publiés dans les journaux.
Le maire de Dunkerque ayant vu les Mélodies Dunkerquoises
que MM. Pérot et Manotte se proposent de publier pour l'extinction
de la mendicité, exprime avec empressement son estime et
sa sympathie pour une uvre aussi bonne par son motif et
son but, que remarquable par le talent reconnu de ses auteurs,
[etc
] (35).
1880 : "[
] Bien que sa santé s'accommodât
assez mal de la mauvaise saison, et que l'hiver pluvieux de cette
année l'eût particulièrement affecté,
rien ne faisait présager pour notre concitoyen une fin
aussi prochaine. M. Louis Manotte était estimé de
tout le monde, ses confrères non exceptés ; tous
ses élèves l'aimaient, aussi bien ceux auxquels
il communiquait une partie de sa passion pour la musique, que
ceux qui ne voyait dans le chant ou le piano qu'une forme du pensum.
Il a composé de jolies choses ; il se fut donné
d'avantage à la composition, bien certainement, si les
exigences du professorat ne l'en eussent empêché.
C'était un homme de goût, un délicat, amoureux
des nuances, fort curieux de tout ce qui touche à son art
favori.[
] M. Louis Manotte se trouva, il y a une quinzaine
d'années, dans une petite réunion d'amateurs, où
l'un d'eux s'avisa de chanter le Lac, de Niedermeyer. Strophes
incomparables, mélodie céleste, voix fraîche,
sympathique, accompagnement intelligent (rara avis) : il semblait
en vérité que rien ne dût manquer à
la fête. Eh bien, M. Louis Manotte, s'étant mis lui-même
au piano, et ayant donné à l'interprète de
judicieux conseils, vite compris, il en résulta un Lac
tout nouveau, que n'eussent désavoué ni Lamartine,
ni Niedermeyer. Tel nous avons toujours retrouvé le musicien
qui vient de mourir, cherchant sans cesse une pensée, un
sentiment, une couleur morale, quelque chose d'immatériel,
en un mot, dans les uvres qu'il faisait comprendre et goûter
mieux que personne." (36)
uvres : Le Carillon de Dunkerque, mélodie, dédié
à G. Malo, paroles de M. PEROT, Paris Colombier (1853)
(37). Chante, Robin, ta chansonnette,
paroles de M. PEROT (1852). Le Départ pour l'Islande, chant
dramatique pour contralto ou baryton, paroles de M. PEROT, Paris
Colombier (1853) (38) Emma, quadrille
(1844). La jeune Malade, mélodie expressive, poésie
de Mme Hermance LESGUILLON, Paris Colombier (sd). La Pêcheuse
de Crevette, barcarolle, dédicacée à Mlle
LAVOIE*, paroles de M. Perot, Paris Colombier (1853) (39). Polka, quadrille (1844). Quadrille
Zig Zag, pour piano, Paris Colombier (1853) (40).
La Venise du Nord, dédié à la ville de Dunkerque,
paroles de M. PEROT, Paris Colombier (1853).
MANOTTE Théophile Théodore : musicien, compositeur,
carillonneur, commis négociant né à Dunkerque
le 2 janvier 1826, fils de Louis Joseph (instituteur) et de Sophie
Pétronille VERLIERE, épouse à Dunkerque le
8 juillet 1852 Hélène Jeanne BERIANO née
à Dunkerque le 18 mai 1824, fille de Roch Pierre Louis
(marin) et de Françoise Thérèse Joseph RIGAUT.
Contrat de mariage le 15 juin 1852 chez Me Auguste Ferdinand DUFOUR.
1850 : "Amateur de nom et artiste de fait, remplissant l'emploi
d'ALLIAUME* violoncelle au Théâtre, chantant fort
habilement la chansonnette. Parmi les amateurs [de la Société
Dramatique] je dois distinguer M. Th. Manotte qui excelle à
ravir dans les rôles charge et possède vraiment un
talent d'artiste. Il chante aussi fort bien la chansonnette"
(41).
27 décembre 1853 : "Considérant que la restauration
récente du carillon de la tour du beffroi nécessite
la nomination d'un carillonneur et que M. Théophile Théodore
Manotte, musicien, né et demeurant en cette ville a les
qualités requises pour bien remplir cet emploi, vu l'art.
12 de la loi du 18 juillet 1837, arrête : art 1er, M. Manotte
est nommé à l'emploi de carillonneur de la tour
du beffroi de cette ville. Art 2, il sera tenu de jouer le samedi
et le dimanche et aux jours de fêtes civiles et religieuses,
de onze heures à midi. Dans toutes les occasions où
l'administration municipale jugera à propos de prescrire
le jeu du carillon, il suivra les indications qu'elle lui donnera
à cet effet. Art. 3, il jouira du traitement annuel de
600 francs et il le touchera à partir du 1er octobre 1853,
date de son entrée en fonction. Il n'aura droit à
aucune indemnité pour le jeu du carillon en dehors des
jours et des heures prévus dans l'article précédent"
(42).
uvres : Les Amateurs, quadrille (1844). Dunkerque à
Bergues, aller et retour, grand galop pour piano, Paris L. Lévy
(1860) (43). Jean Bart, quadrille
(1844). Marie, schottisch élégante, Paris G. Flaxland
(1856) (44).
MANSUEZ Marie : artiste lyrique, né ca 1875
Domicile (45) : 1901, 64 rue des
Passerelles.
MANTELLE : chantre.
Maîtrise de l'église St-Eloi : 1730 : 25 livres,
1731-1733 : 300 livres (46)