-P-

PALMER Richard
: compositeur.
12 juillet 1897 : "M. Richard Palmer vient de composer une valse charmante à laquelle il a donné le nom de "Dunkerque Plage". Cette partition magnifiquement encartée est en vente à la librairie Ste-Cécile rue Neuve 43. Dunkerque Plage sera prochainement jouée dans les concerts qui seront donnés à Malo" (1).

PAONNIA : musicien. Maîtrise de l'église St-Eloi : 1716 : 22 livres (2).

PAQUET Victoire : marchande de complainte, née à Bazaille (Meurthe et Moselle) ca 1808, épouse BARDE.
1837 29 juillet : à Dunkerque (3).

PARADIS Pierre : musicien, né ca 1767. Témoin à la naissance le 9 novembre 1804.

PARAT Pierre : maître de musique, † Riom (Puy de Dôme), époux de Geneviève SIMON, † Riom.
Enfant : Jean Joseph (épicier) né à Riom le 19 mars 1752, épouse à Dunkerque le 7 novembre 1797 Marie Jacqueline Thérèse BAUDE.

PARIS Jean : musicien, chef de musique au 22e régiment de ligne, né ca 1782.
Témoin aux mariages : 31 mars 1821, 13 février 1822, 16 avril 1822.

PARMENTIER Isidor : musicien, tambour de la Garde Nationale. Témoin au mariage le 7 février 1792.
Domicile : 1792, Citadelle.

PAROCHE François Ernest : professeur de musique, né à Maubert Fontaine (Ardennes) ca 1829, épouse à Dunkerque Thérèse Caroline DODANTHUN*, née à Dunkerque ca 1839 fille de Charles Amand (employé au tribunal de commerce) et de Marie Adélaïde Thérèse LAGERSIE .
Enfants : Fernand né à Afrique ca 1864, Marguerite né à Afrique ca 1861, Jeanne née à Perpignan (Pyrénées Orientales) ca 1866, Lucien Louis né à Dunkerque le 2 février 1870, épouse à Paris 18ème le 10 novembre 1903 Esther SPORN.
Domicile (4) : 1870, rue des vieux Quartiers. 1872, 79 rue de la Vierge.

PATRIS Fernand : musicien au 110e R. I. né ca 1885.
1905 : témoin à la naissance

PATUSSET Pierre François : musicien, né à Gravelines (Nord) le 28 mai 1790, fils de Jean François (journalier) et de Anne Elisabeth BOUCHET, épouse à Dunkerque le 20 mai 1818 Marguerite Constance GUIMBAL* née à Dunkerque le 10 mai 1800, fille de Pierre* et de Marie Catherine DUBOIS.
Enfant : Pierre François né à Dunkerque le 7 février 1827, † Dunkerque le 30 août 1827.
1818 3 juin : passeport pour St-Omer, demeure à Dunkerque 10 rue de l'Ancienne Poste (5). Témoin au mariage le 14 septembre 1825.
1825 : "Le Sr Patuset, musicien en cette ville, à l'honneur de prévenir M.M. les amateurs qu'il donne des leçons de musique vocale et des leçons de musique instrumentale pour la flûte traversière, le cor, etc., etc., à prix modéré. Les personnes qui voudront bien l'honorer de leur confiance sont priées de se présenter à son domicile Place de la Cantine au Vin n° 10 près la Poste aux Lettres" (6)

PAUSSY
(PAAUMI) Matthieu : musicien, tambour de la Garde Nationale.
Témoin au mariage le 21 août 1792.
Domicile : 1792, rue de Hollande.

PAUWELS Paul Louis : musicien, né à Dunkerque le 8 janvier 1874, fils de Edouard Victor Alexis (marchand cordonnier) et de Julie Adélaïde GRUJON, épouse à Dunkerque le 4 avril 1899 Clémence LAVISSE (cabaretière) née à Heuringhem (Pas-de-Calais) ca 1877.
Enfants : Raymond né à Dunkerque ca 1900 ; Jean né à Dunkerque ca 1901 ; Georgette née à Dunkerque ca 1904 ; René né à Dunkerque ca 1907 ; André né à Dunkerque ca 1909.
Domicile (7) : 1911, square Jacobsen.

PEDAUTOUR Henry : instituteur de danse, né ca 1765.
Témoin au mariage le 29 janvier 1799 (beau frère de l'époux).

PEETERS Marc Michel : journalier, siffleur, né à Celrode ca 1803.
1837 18 janvier : à Dunkerque, demeure à Bael (8).

PELEGRINI Louis (Luigi) : musicien
Enfant : Joseph Louis Antoine né à Dunkerque 1er octobre 1779, † Dunkerque le 5 octobre 1779.
Domicile : 1779, rue Ste-Barbe

PELEY Philippe : luthier né à Calais (Pas-de-Calais) ca 1876, époux de Marie née à St-Folquin (Nord) ca 1872.
Enfants : Georgette née à Calais ca 1894 ; Georgina née à Boulogne (Pas-de-Calais) ca 1903 ; Germaine BAILLARD née à Calais.
Domicile (9) 1911, 37 rue de la Couronne.

PELIGNY Jean François Noël : musicien gagiste au 7e régiment de ligne, né à Rennes (Ille et Vilaine) le 24 décembre 1803, fils de François (professeur de musique) et de Eléonore Cécile SANTIERI, épouse à Dunkerque le 24 décembre 1829 Frédérique Sophie ZUFLICHT née à Strasbourg (Bas Rhin) le 1er décembre 1799, fille de Sophie Dorothée ZUFLICHT. Témoin au mariage le 25 octobre 1830.

PELISSON : chantre.
Maîtrise de l'église St-Eloi : 1731 : 25 livres (10).

PELLE Jean François : musicien, chef de musique au 51e R. I., né ca 1773.
Témoin aux mariages : 24 janvier 1815, 9 février 1815.

PENIN (dit TONY) Antoine : artiste musicien, né à St-Etienne (Loire) ca 1813.
1842 31 octobre : passeport pour Cambrai, demeure à Dunkerque (11).

PERIGALLI Joseph : musicien ambulant, né à Londres (Grande Bretagne) ca 1825.
1845 25 juin : passeport pour Boulogne, demeure à Paris 24 rue des Boucheries, venait de Paris (14 mai 1844), 1846 25 juin : passeport pour Calais (12).

PERNIN (dit BERNIER) Charles Henry : musicien, né ca 1731, fils de Henry Charles (comédien), épouse à Dunkerque le 30 mai 1758 Marie Elisabeth MORS née ca 1733.

PERREAU Nicolas : musicien, né ca 1762.
Témoin au mariage le 8 janvier 1801 (frère par alliance de l'époux).

PERRET Bruno : musicien, tambour major, né ca 1790.
Témoin au mariage le 29 janvier 1823.

PERRY John : musicien, né à Leesbourg ca 1792.
1837 11 août : à Dunkerque, sans domicile fixe (13).

PERSIN (de) Jules dit JULEUX de NISREP : chansonnier du Peudre d'Or*, ca 1905-1906
Œuvres : Le platche récalcitrant. Maritche elle a perdu son peulle. Candeur. L'islandais. La marche des ripailleurs. Poètes de France. Le monsieur de la Lune. Mesdames, voici le printemps. Prédictions pour l'année 1905. La pièce de nickel. Un rêve. Comme ils bouffent. Prédictions pour 1907. Ceux qu'on décore.

PETELARD (PETELAER) Edmond : musicien, né à Troyes (Aube) ca 1746, † ca 1784, fils de Jean Baptiste et de Edmonde JOBIN, épouse à Dunkerque le 15 janvier 1782 Françoise LEGROS née à Dunkerque ca 1746, fille de Jean Baptiste et Marguerite ROUSSEL.
Domiciles (14) : 1774-1776, rue du Sud ; 1777-1778, rue de Berry ; 1781, rue du Sud ; 1782, place Royale (15) ; 1784, rue des Pierres, (mort). 1787 : musicien pour la vocale, pour la basse, le cistre et la guitare, place Royale (16).
Témoin au mariage le 26 mai 1778. Témoin au mariage de son frère Pierre à Valenciennes le 4 mai 1773 (17).

PETERS Jean : musicien, né à Dissen ca 1800.
1835 31 décembre : à Dunkerque (18).

PETIT Matthieu : musicien, tambour au régiment dragon.
Témoin au mariage le 18 février 1744.

PETOT Jean Baptiste : musicien, sergent de musique au 78e R. I., né à Toul (Meurthe et Moselle) (19) ca 1754, fils de Claude et de Marie AUBRIE, épouse à Dunkerque le 20 mai 1793 Marie Albertine Joseph DATHIS (musicienne) née à Lille (Nord) (20) ca 1763, fille de Philippe André (charpentier) et de Marie Marguerite MOUGE.

PETRIDES Jean Baptiste : musicien, né à Grisidot (Bohème) ca 1767, époux de Elisabeth BEHETIN né à Forêt Noire.
Domiciles : 1810, rue de l'Abreuvoir (21) ; 1812, 2 rue de Séchelles (22).
1810 23 octobre : passeport pour Paris, libéré du 55e de ligne à Madrid (20 avril 1809) (23).

PETRY Jacob : musicien, né à Fauerbach ca 1806.
1837 17 février : à Dunkerque (24).

PFAFF Jean : musicien, né à Nordeck ca 1818.
1837 1er avril : à Dunkerque (25).

PICHETTO Ange : musicien, joueur d'orgues, né à Mezzanege (Italie) ca 1812.
1836 19 octobre, 25 juillet : à Dunkerque (26).

PICQUAR (dit LA BATERIE) Jacques Philippe : musicien, tambour au régiment bourbonnais.
Témoin au mariage le 8 novembre 1757.

PIEFFORT P. : joueur d'épinette.
28 novembre 1902 : "Un instrument merveilleux, l'épinette de M. P. Pieffort. Nous avons reçu hier la visite d'un artiste parisien, M. P. Pieffort, qui nous a fait bénéficier d'un charmant concert intime avec son instrument l'épinette perfectionnée.
On sait que l'épinette des Vosges est un instrument dont on joue en pinçant les cordes avec une plume. Il était fort en vogue au XVIIIe siècle et Jean Jacques Rousseau en raffolait.
Les cordes de l'épinette Pieffort sont en acier, comme celle du piano. Certaines dispositions particulières ont permis à M. Pieffort de tirer de cet instrument son maximum d'intensité. Il le pince avec une lamelle d'écaille.
Plusieurs journaux scientifiques se sont occupés de l'épinette Pieffort. La "Nature" dit qu'elle permet de jouer sur une étendue de 2 octaves et demie à partir du sol grave du violon avec une sonorité spéciale provenant de la nature de l'instrument et des effets qu'il produit ; elle se prête à l'exécution de tous les morceaux ne dépassant pas cette étendue.
M. Crépaux ajoute que l'instrument se prête à toutes les nuances et est fort agréable à entendre. L'épinette est, de plus, facile à jouer ; en quelques heures une personne ignorant la musique exécute certains airs populaires, des danses notamment ; c'est en somme une invention intéressante.
M. Pieffort nous a joué avec un brio exquis et un sentiment rare "Sentier Fleuri", valse de WLADTEUFFEL, le "Babillage" de GILLET, l'entracte de "Cavalleria Rusticana" de MASCAGNI, l'"Ave Maria" de GOUNOD, les "Stances" de FLEGIER, "Loin du bal" de GILLET et une marche anglaise.
C'était tout simplement délicieux et les personnes présentes ont chaudement félicité l'artiste.
Nous croyons savoir que M. Pieffort se fera entendre jeudi soir à la Brasserie Viennoise, rue de la Marine. Il est sûr d'y obtenir le plus vif succès et pour beaucoup ce sera un véritable émerveillement.
Nous souhaitons que le sympathique inventeur et artiste se produise dans les principaux établissements de notre ville.
Pour nous, nous n'en saurons jamais dire assez de bien." (27)
29 novembre 1902 : "Un régal musical, l'épinette Pieffort. Pour compléter notre article d'hier, nous sommes heureux de faire savoir que c'est irrévocablement demain soir samedi, que M. Pieffort donnera à la "Brasserie Viennoise" rue de la Marine, des auditions de son merveilleux instrument, l'épinette perfectionnée.
Tous les amateurs de belle musique vont applaudir le talent du remarquable artiste.
M. Pieffort jouera des œuvres modernes et anciennes. Ces derniers morceaux aussi archaïques que le délicieux et mélancolique instrument, ranimeront les imaginatifs à 2 siècles en arrière.
N'oublions pas que l'immortel Jean Jacques Rousseau faisait de l'épinette son instrument favori." (28)
30 novembre 1902 : "Un régal Musical, l'épinette Pieffort. Nous rappelons aux amateurs de belle musique, de musique ancienne ou moderne sur un de ces vieux instruments dont raffolaient nos pères, que M. Pieffort, le rénovateur de l'épinette des Vosges, leur offrira ce soir à 8 h 1/2, un délicieux concert à la "Brasserie Viennoise" rue de la Marine.
L'artiste et l'instrument sont merveilleux et cela, nous pouvons dire hautement, grâce à l'audition intime que M. Pieffort a donnée, il y a trois jours, aux bureaux du "Nord Maritime". (29)
1 décembre 1902 : "L'épinette Pieffort. Ainsi que nous l'avions prédit, M. Pieffort a obtenu le vif succès avec ses auditions d'épinette, hier soir, à la "Brasserie Viennoise".
Les applaudissement n'ont guère fait défaut au sympathique et habile artiste. M. Pieffort se fera entendre demain lundi à 8 h à la "Taverne Franco-Russe", près la Tour." (30)
2 décembre 1902 : "Nouvelles religieuses, l'épinette Pieffort. Ainsi que nous l'avions prédit, M. Pieffort a obtenu un grand succès hier à l'église St-Eloi à la messe de 11 h et au salut de 5 h.
Pendant ce dernier office, M. Pieffort a joué sur son épinette un remarquable "Salut" de sa composition.
C'était un "Salut invocation" à Dieu le Tout Puissant, Roi des Rois, Maître de la terre et du monde demandant sa protection pour les petits, les faibles, les malheureux et se terminant par une bénédiction des humains au Créateur. Cette exécution a été merveilleusement soutenue par les orgues que tenait M. BOLLAERT. Ajoutons que M. Pieffort a dédié à Mme BOLLAERT fils sa remarquable improvisation." (31)
3 décembre 1902 : "L'épinette Pieffort. M. Pieffort, le virtuose de l'épinette a obtenu un vif succès, hier soir, au café "Franco-Russe" près la Tour.
Le maître a absolument émerveillé son auditoire qui ne lui a pas ménagé les applaudissements. Les mélodies les plus ravissantes, les airs anciens, les morceaux d'opéra, tout a été rendu avec un brio que M.M. les Présidents de la plupart des Cercles de Dunkerque vont demander à M. Pieffort de vouloir bien donner des auditions intimes.
Nous osons espérer que M. Pieffort, qui se proposait de rentrer à Paris, nous restera encore quelques jours." (32)
10 décembre 1902 : "L'épinette Pieffort. M. Pieffort, le virtuose de l'épinette, a donné, hier soir, à 9 h, une magnifique audition au "Cercle d'Escrime".
C'est avec un art incomparable qu'il a joué sur ce merveilleux instrument la "Sérénade" de Severo TORELLI, "Simple Aveu" de Francis THOME, les "Stances" de FLEGIER, "Babillages" d'Ernest GILLET, une "Pavane Louis XIII" et de nombreux autres morceaux.
M. BOLLAERT fils a prêté son concours à cette charmante petite fête en tenant le piano avec sa maîtrise habituelle.
Ajoutons que M. Pieffort a fait une très intéressante causerie sur l'épinette, sur l'historique de cet instrument et ses recherches pour y apporter des perfectionnements récompensés à l'Exposition de 1900.
Comme nous l'avons dit, M. Pieffort a été invité à se faire entendre dans les principaux cercles de notre ville." (33)
16 décembre 1902 : "L'épinette Pieffort. M. Pieffort, le virtuose de l'épinette, a quitté Dunkerque ce matin pour se faire entendre à Lille et à Rouen.
Hier, dimanche, M. Pieffort a donné une remarquable audition au collège des Dunes et, dans la soirée, il s'est fait applaudir dans l'un des principaux cercles de la ville.
Espérons que le sympathique artiste nous reviendra pour la saison prochaine. Le talent avec lequel il a fait vibrer son curieux et archaïque instrument ne sera pas oublié de si tôt à Dunkerque" (34)
16 décembre 1906 : "L'épinettiste luthier P. Pieffort, au café Franco-Russe.
Nous avons annoncé l'arrivée à Dunkerque de ce sympathique et original artiste. Nous avons dit que M. Pieffort était le rénovateur de l'épinette des Vosges, le mélancolique instrument à cordes que Jean Jacques Rousseau trouvait si expressif et si séduisant.
M. Pieffort donnera ce soir, au café Franco-Russe, à 8 h 1/2, une audition qui sera un véritable régal artistique.
M. Pieffort fabrique lui-même ces délicats instruments qu'il touche d'une façon merveilleuse et divine.
Il y joue et interprète tout ce qui vient de son âme d'artiste, il ne procure pas seulement l'enchantement mais l'émerveillement.
Demain dimanche, on entendra M. P. Pieffort à midi 1/2 au café du Soleil, place Jean-Bart." (35)

PIERRE Nicolas
: tambour de ville, né à Lille (Nord) ca 1760, époux de Françoise MOREL née à Montreuil (Pas-de-Calais) ca 1766.
Domiciles (36) : 1795, rue Morienne (37) ; 1809, rue du Château ; 1812, Terrain des Dames Anglaises.

PIETERS Adolphe Michel Edouard : professeur de musique, carillonneur, né à Dunkerque le 1er février 1872, fils de Adolphe François Bernard (voir ci-dessous), époux de Marie GIRAUDEAU né ca 1879.
Domicile (38) : 1901, 25 rue Alexandre III.

PIETERS François Adolphe Bernard : professeur de musique, carillonneur, compositeur, commis négociant né à Dunkerque le 18 mars 1832, † Dunkerque le 4 janvier 1901, fils de Bernard Joseph (professeur de dessin et peinture) et de Marie Ursule COLINION, époux de Marie Louise VERSAEILIE née à Dunkerque ca 1835, fille de André Michel (marin) et de Marie Charlotte DALONGEVILLE.
Enfants : Berthe Marie née à Dunkerque ca 1858, épouse de Lucien Gustave Jules CAPPELLE (marchand tailleur) ; Alice née à Dunkerque ca 1861 ; Léona Marie Françoise née à Dunkerque le 26 novembre 1863 ; Marie Hélène Joséphine née à Dunkerque le 29 avril 1867 ; Adolphe Michel Edouard (voir ci-dessus).
Domiciles (39) : 1861, 21 rue St-Sébastien ; 1866, 25 rue des Capucins ; 1896, 7 rue Neuve. Témoin au décès le 26 mai 1862, la naissance le 27 mars 1882 (aïeul de l'enfant).
14 avril 1896 : Conseil municipal du 17/4/1896, M. Pieters, carillonneur, demande sa mise à la retraite. Pension accordée : 401 F pour 36 ans et 9 mois de service (40).
6 janvier 1901 : "Mort de M. Adolphe Pieters. Une célébrité bien dunkerquoise vient de disparaître. M. A. Pieters, compositeur de musique, ancien controleur du théâtre, premier directeur de la Jeune France, est mort hier soir, dans sa 68ème année. Vers 8 h, il se mettait à table quand il fut pris d'un étouffement. Sa femme, sa compagne dévouée qui le soignait avec un zèle à toute épreuve depuis plusieurs années eut la triste consolation de le voir mourir dans ses bras quelques secondes après.
Ad. Pieters avait rendu le dernier soupir sans avoir pu prononcer une parole.
François Adolphe Bernard Pieters était né à Dunkerque le 18 mai 1832, fils d'un artiste distingué, sans fortune. À 10 ans il fut élève de Mme BOGENSKA, pianiste, et de M. DUBREU*, professeur à l'école de musique de la ville et de M. BOLLAERT* père, organiste de l'église St-Eloi.
Il débuta comme pianiste en 1845 (13 ans) dans un concert donné au bénéfice des pauvres qui eut lieu au salon des Arts à Dunkerque ; il y exécuta une fantaisie sur Guillaume Tell et accompagna, pour la première fois, tous les artistes qui se firent entendre dans la soirée.
Dans la même année il fit partie de la société chorale les "Montagnards", directeur M. HAUTENUSSE père, et de la société dramatique dont la devise était "Qui donne aux pauvres, donne à Dieu". Cette devise fut aussi la sienne et il la mit en pratique jusqu'à sa mort.
En 1857, il fut l'un des deux fondateurs de l'orphéon Dunkerquois et fit partie du comité musical. Au moment de la dissolution de cette société, il fonda, avec onze de ses camarades, en 1864, l'association chorale la "Jeune France" dont il fut le directeur des chœurs pendant 8 ans ; nommé directeur d'honneur il reçut de l'association un très beau souvenir.
En 1859, il fut nommé carillonneur et dans ces fonctions, qu'il occupa pendant plus de 35 ans, il acquit une très grande réputation qui eut son écho jusqu'à Paris.
Parmi les œuvres musicales qu'il a composé il faut citer : le Carillon de Dunkerque , polka et les Labadens.
Pieters ne laisse que des regrets et nous présentons à sa famille nos sincères compliments de condoléances" (41).
Œuvres : Le Carillon de Dunkerque, polka. Carillon Polka, pour piano, Dunkerque, l'auteur (1886) (42). Kyrie (1866). Les Labadens, quadrille pour piano, Dunkerque, l'auteur (1877) (43). Retour d'Islande ou Mitje et Cotje, chanson dunkerquoise (1892). Le Vieux Carillonneur paroles de A. Piéters, musique de Georges DUTOIT.

PIETERS Jean Baptiste : musicien, né ca 1742, † Dunkerque le 30 mars 1762.
Domicile : 1762, rue des Chaudronniers.

PIGIS Théodore Léon : chef d'orchestre au Théâtre, né ca 1861, épouse à Calais Emile Jeanne CHAUB née ca 1864.
Enfant : Marie Yvonne Germaine née à Dunkerque le 10 avril 1895.
Domicile : 1895, 2 rue du Jeu de Paume.

PIGNON (PIGNION) Charles Hyacinthe : chantre de basse taille, musicien, né à Béthune (44) ca 1722, fils de X (receveur), époux de Marie Françoise GOEFFROY née ca 1725.
Enfant : Charles Joseph Guislain (marin) époux de Marie Thérèse FERNAGUS.
Maîtrise de l'église St-Eloi : 1753 : 36 livres, 1754 : 144 livres, 1755 : 24 livres, échu le 30 avril, 1769 : 12 livres, 1770-1792 : 144 livres, 1793 : 120 livres (45).
Témoin au mariage le 24 septembre 1782, rue du Pavillon National.

PILLEMENT Charles Nicolas : luthier, marchand luthier, né à Dunkerque le 1er septembre 1805, fils de Claude Joseph (voir ci-dessous) et de Marguerite HUGO.
Domiciles (46) : 1825, 1836, 16 rue St-Julien ; 1841, 1 rue St-Julien ; 1846, 1 rue Faulconnier.
Témoin à la naissance le 22 avril 1841.
1838 21 mai, 1839 29 juin, 1843 26 avril : passeport pour Nancy. 1854 8 avril : passeport pour Bordeaux (47).
1850 : "[luthier] pour le violon et autres instruments à cordes, homme de mérite au dire de tous" (48).

PILLEMENT Claude Joseph : luthier, marchand luthier, né à Mirecourt le 9 novembre 1767, † Dunkerque le 1er mars 1837, fils de Jean (voir ci-dessous) et de Elisabeth ANTOINE, épouse à Mirecourt (Vosges) le 21 messidor an 3 Marguerite HUGO née à Mirecourt, fille de Jean François et de Catherine BOULET.
Enfants : Pierre Marie né à Dunkerque le 3 janvier 1797, † Dunkerque le 23 octobre 1798 ; François Joseph Prosper (voir ci-dessous) ; Thomas né à Dunkerque le 15 mai 1803, † Dunkerque le 26 juin 1807 ; Charles Nicolas (voir ci-dessus).
Domiciles (49) : 1795, rue de la Révolution (50) ; 1799, 188 rue de la Liberté (51) ; 1802, 12 rue des Droits de l'Homme ; 1804, 17 rue de la Révolution ; 1809, 18 rue de la Marine ; 1812, 4 rue de l'Eglise ; 1830, 1836, 16 rue St-Julien.
1807 30 décembre : passeport pour Paris et Strasbourg. 1809 28 avril : passeport pour Paris et Strasbourg. 1810 1er juin : passeport pour Paris et Strasbourg. 1812 14 avril : passeport pour Paris et Amsterdam. 1818 21 juillet : passeport pour Paris et Strasbourg. 1823 14 avril : passeport pour Strasbourg (52).
Témoin au mariage le 2 juin 1802.

PILLEMENT François Joseph Prosper : marchand d'instrument de musique, né à Dunkerque le 7 juillet 1799, fils de Claude Joseph (voir ci-dessus) et de Marguerite Marie HUGO.
Domicile (53) : 1830, rue St-Julien.
1820 18 septembre : passeport pour Lille.1837 20 juillet : passeport pour Paris, demeure à Dunkerque. 1839 29 juin : passeport pour Paris, demeure à Dunkerque, négociant. 1840 11 juillet : passeport pour Paris, demeure à Paris 46 rue Croix des Petits Champs (54).

PILLEMENT Jean : porteur de violon, épouse à Mirecourt (Vosges) le 17 novembre 1754 de Elisabeth ANTOINE, † Mirecourt le 11 février 1768.
Enfants : François (luthier) né à Mirecourt le 15 janvier 1782 ; Jean François (voir ci-dessous) ; Claude Joseph (voir ci-dessus).
PILLEMENT Jean François : luthier, né à Mirecourt (Vosges) le 16 septembre 1765, fils de Jean (voir ci-dessous) et de Elisabeth ANTOINE, épouse à Mirecourt le 11 février 1793 Jeanne François HUGO née à Mirecourt, fille de Jean François et de Marie Catherine BOULET.
Enfants : Joseph Benjamin né à Dunkerque le 15 octobre 1796 ; Marguerite Adèle née à Dunkerque le 6 mars 1797, † Dunkerque le 14 septembre 1800 ; François Sébastien né à Dunkerque le 29 septembre 1798 (demeure à Bruxelles (55)).
Domiciles (56) : 1792, rue St-Julien ; 1795, rue de la Révolution ; 1797, 39 rue de la Révolution ; 1799, 18 rue de la Révolution ; ca 1810, a déménagé à Ostende (57).
Témoin au décès de Marie Thérèse COFFE* 24 avril 1795,

PILLOT Nicolas François : chantre de haute contre.
Domiciles (58) : 1726, rue de Bergues ; 1727, rue des Vieux Quartiers.
Maîtrise de l'église St-Eloi : 1723 : 136 livres, 1724 : 276 livres, 1725 : 197 livres, 1726-1727 : 276 livres, 1728 : 46 livres (59).

PINCEDE (PEINCEDE) Edouard : chanteur ambulant, né à Outreau (Pas-de-Calais) ca 1850, époux de Marie Emélitine STANISLAS née à Girmont (Vosges) ca 1864.
Enfant : Rosalie Philomène née à Dunkerque 6 ocotbre 1905.
Domiciles (60) : 1906, 10 rue du Nouvel Arsenal ; 1911, 19 rue du Jeu de Mail.

PINCHAUD Jacques Benjamin Ferdinand : artiste lyrique, né à Louisres (Seine et Oise) ca 1829.
1858 9 novembre : passeport pour Strasbourg, demeure à Le Havre 74 rue des Pénitents (61).

PINÇON Etienne : musicien, époux de Rose Marguerite Joseph DOUBLET née à Aire (Pas-de-Calais) (62) le 21 juillet 1771 fille de Louis Guislain (rentier) et de Marie Jacqueline SAMART.

PINEAU François : maître de danse, né à La Rochelle (Charente Maritime) ca 1682, épouse à Dunkerque le 27 janvier 1708 (63) Marie TEILIER* née à Abbeville (Somme) ca 1688, fille de Jean et de Marie BOCLER*. Contrat de mariage du 27 janvier 1708 .
Témoin au décès le 16 mars 1760, cousin germain allié du défunt (BOISCLAIR).

PIRAUBE Siméon Hector : musicien au 110e R. I., né à Vieux Condé (Nord) ca 1878, épouse à Dunkerque le 26 décembre 1908 Rosalie Marie JONVEL née à Dunkerque ca 1883.
Enfant : Léonce Arthur Siméon né à Dunkerque le 19 décembre 1905 ; Suzanne Valentine Marie née à Dunkerque le 28 septembre 1910 ; Robert Vincent né à Dunkerque le 23 novembre 1912.
Domicile : 1912, 17 rue St-Gilles.

PIREZ Jean : musicien, tambour major au régiment de Picardie.
Témoin au mariage le 20 juin 1747.

PISSONT François : musicien, tambour major au Rgt de Beaujolois
Enfant : Madeleine, née à Lille (Nord) (64) ca 1787, † Dunkerque le 25 juillet 1788